Bienheureuse Dina Bélanger

Née en 1897 à Québec, Dina témoigne dès son jeune âge d’un talent exceptionnel pour la musique. De 1916 à 1918, elle se rend en pleine Première Guerre Mondiale pour étudier la composition et l’harmonie à l’Institute of Musical Art, qui deviendra par la suite le célèbre Juilliard School. Durant son séjour dans la Grosse pomme, Dina réside à la résidence Our Lady of Peace tenue par les Religieuses de Jésus-Marie, sa future congrégation.

De retour à Québec, elle organise des concerts bénéfices pour venir en aide aux familles des victimes de la guerre et s’engage dans plusieurs œuvres caritatives. En 1921, elle entre chez les Religieuses de Jésus-Marie, enseigne la musique et rédige sa vie à la demande de sa supérieure. Ses écrits dévoilent une vie intérieure hors du commun qui ne sont pas sans rappeler ceux écrits par Thérèse de Lisieux, Thérèse d’Avila et Jean de la Croix. Dina décède de la tuberculose en 1929, à l’âge de 32 ans, laissant une autobiographie d’une profondeur inouïe.

Peu après sa mort, ses écrits sont publiés par les Religieuses de Jésus-Marie et rapidement diffusés. Les tirages atteignent plus de 50 000 exemplaires en 1955. Ses écrits sont aujourd’hui connus dans plus de 30 pays du monde et traduits en une dizaine de langues.

À la suite des saints fondateurs

Dina Bélanger, figure marquante de Québec au début du 20e siècle, s’inscrit dans la lignée des saints fondateurs de l’Église de Québec. En elle on retrouve l’élan missionnaire de saint François de Laval, le souci d’éduquer de sainte Marie de l’Incarnation et l’expérience de la résilience dans la maladie de la bienheureuse Marie-Catherine de Saint-Augustin.

Dina évolue dans un contexte de modernité marqué par le développement industriel et l’émergence des droits des femmes.

Dotée d’un profond sens artistique, d’un talent remarquable pour l’écriture et d’un message universel, Dina place l’amour, la confiance et la miséricorde de Dieu au cœur de son témoignage. Elle incarne également le courage et la résilience, elle qui a affronté l’épreuve de la maladie avec sérénité en s’appuyant sur les fondements solides de sa foi.