Chapelle des Jésuites

Un trésor à découvrir

Texte d’après le site www.chapelledesjesuites.ca

L’histoire de la chapelle des Jésuites débute en 1817, lorsqu’un terrain est acquis pour y ériger une chapelle destinée à la Congrégation des hommes de Notre-Dame. Fondée par les Jésuites à l’époque de la Nouvelle-France, cette confrérie regroupe de jeunes laïques souhaitant propager la dévotion mariale. En 1818, l’architecte François Baillairgé dépose les plans de la chapelle ; puis, commence sa construction.

Les Jésuites, présents à Québec depuis 1625 et qui ont fondé le premier collège en 1635, sont expulsés de leur collège en 1760, au début du Régime britannique, avec interdiction de recrutement. L’ordre des Jésuites s’est ensuite éteint en 1800 avec le décès du dernier survivant, le père Jean-Joseph Casot. Rétablis dans l’église catholique en 1814 par le pape Pie VII, les Jésuites sont revenus à Montréal en 1842 et de là, ils tentent de se réinstaller au Canada.

À voir aussi sur place

  • Stations de chemin de croix de Médard Bourgault
  • Vitraux de la Maison Bernard Leonard

 


Bon à savoir

  • «Auto-guide» en français, anglais et espagnol
  • Célébration eucharistique les dimanches à 17h
  • Toilettes
  • Restauration à proximité
  • Le Parlement du Québec est à une centaine de mètres: des statues de plusieurs saints québécois se trouvent sur sa façade

 


Coordonnées

Chapelle des Jésuites
20 rue Dauphine, Québec, Québec G1R 3W8

Horaires d’ouverture :

La chapelle ouvre le dimanche à 16h30 (avant la messe de 17h)

www.chapelledesjesuites.ca
418-694-0601, poste 119
chapelledesjesuites@jesuites.org

Groupes et voyagistes

 


Visites individuelles et familiales

Consultez les heures d’ouverture pour visiter ce lieu.

Le pèlerinage

Les Jésuites reviennent s’installer à Québec durant l’été 1849 à la demande de l’évêque de Québec, Mgr Pierre-Flavien Turgeon, dans le but de faire contrepoids à l’influence grandissante des protestants, surtout dans la haute-ville, qui s’anglicise et où les différents pasteurs sont des intellectuels de haut niveau. L’évêque les invite à prendre charge de la chapelle de la congrégation, jusque-là desservie par les prêtres de la paroisse Notre-Dame.

En 1907, lors des célébrations du 250e anniversaire de la fondation de la congrégation, la chapelle est cédée aux Jésuites.

Témoin des activités des Jésuites, cette chapelle renferme un important patrimoine religieux. Ses œuvres d’art, tout en ayant une dimension spirituelle, sont une véritable catéchèse par l’image et permettent de découvrir le savoir-faire des artistes et des artisans.

 

À proximité de ce lieu de culte, les Jésuites prennent possession d’une résidence en 1856. L’année suivante, la Congrégation agrandit la chapelle selon les plans de Thomas et Charles Baillairgé. Elle la lègue aux Jésuites en 1907. Des changements majeurs y sont effectuées en 1930, dont la forme du toit afin de protéger les piétons des chutes de neige. En 1949, à l’occasion du tricentenaire des martyrs Brébeuf, Lalemant, Garnier et Chabanel, les galeries (jubés) de la chapelle sont enlevées, à l’exception de celle de l’orgue, et la décoration de l’abside est remodelée pour rappeler davantage l’immolation des saints Martyrs canadiens. Encore aujourd’hui, la chapelle est un sanctuaire dédié aux saints Martyrs canadiens.

Saints Martyrs canadiens

Le reliquaire de saint Charles Garnier (1956)

Pour ranger les précieuses reliques de saint Charles Garnier, le sculpteur Gérard Marchand a produit un magnifique coffret en bois. Celui-ci est ceinturé par de nombreux personnages sculptés. Sur la face avant, des jésuites et des jeunes hommes se recueillent devant les reliques de ce saint Martyr canadien. Les autres faces montrent des scènes de la vie missionnaire du jésuite Charles Garnier auprès des Amérindiens. Aux quatre coins du coffret, des anges semblent monter la garde.

À l’origine, ce reliquaire était conservé au collège Saint-Charles-Garnier, situé sur le boulevard Saint-Cyrille, devenu René-Lévesque. Vers 2008, lorsque les jésuites quittent la résidence du collège, le reliquaire est déplacé dans cette chapelle.

 

L’orgue

L’orgue de la chapelle des Jésuites est réalisé en 1887 par Napoléon Déry, un facteur d’orgue artisan, résidant au faubourg Saint-Jean à Québec. Cet instrument à vent se distingue notamment par son jeu de voix humaine, moins fréquent au Canada à cette époque sur les instruments de cette dimension.

À l’origine, cet orgue est à traction mécanique et compte 16 jeux répartis sur deux claviers et un pédalier. Lors de son inauguration par l’organiste Clodomir Delisle, le 16 octobre1887, plusieurs personnages importants sont présents, dont l’épouse de Sir Adolphe Basile Routhier, auteur du texte de l’hymne «Ô Canada».